Dans ce second article dédié au roman d’Akira Mizubayashi « Âme brisée », nous allons nous intéresser à deux activités : écouter de la musique et jouer de la musique. Quelles sont les œuvres que l'auteur cite dans son roman ? Il y a deux œuvres essentielles au récit : le quatuor à cordes Rosamunde de Franz Schubert et la Gavotte en Rondeau issue de la Partita numéro 3 de J.S. Bach. Elles apparaissent de nombreuses fois, rythmant le texte et instaurant une unité thématique. Elles semblent dialoguer entre elles ou du moins se compléter. L'une exprime la mélancolie, l'autre l'insouciance ; l'une est à apprécier dans son intégralité, l'autre est un extrait. Leur première mention reflète particulièrement bien cette dualité : la musique de Schubert se vit dans la complicité et la bienveillance, la musique de Bach se vit dans un moment de terreur et de désespoir. Ainsi la musique est une sorte de contrepoids à la tension dramatique du roman. Le rom...
Bilingual blog on music and literature. We review the presence of music in fiction.