Dernier membre de la troupe d'Ian McEwan pour sa production de Hamlet, nous retrouvons notre héros, un fœtus sans nom. J’ai pris la décision de dresser le portrait musical du père en parallèle de celui du fils. Les raisons derrière cette décision tiennent en peu de mots : le désir du narrateur d’établir un contact avec son géniteur. Il perçoit la menace représentée par sa mère Trudy et son oncle Claude et s’inquiète à l’idée de grandir sans la présence de son père. Une des premières analogies musicales du narrateur survient au chapitre quatre lorsque le couple adultère discute du placement de l'enfant dans une institution. Il se saisit des mots pour les répéter, une opération qu’il compare au toucher d’un DJ sur un vinyle, (Chapter Five, p. 43). Bien qu’il soit en détresse, l’image est enjouée. Dans la description de l’action imaginaire, l’adverbe “scratchily” précède le verbe “sample”. La phrase qu’il se rejoue est en italiques ; elle apparaît sous la forme de deux fragments...
Bilingual blog on music and literature. We review the presence of music in fiction.