Richard Yates a écrit un roman au titre symbolique : “Revolutionary Road.” Quelque part en banlieue profonde, April et Frank Wheeler font face avec difficulté à la routine, au point que la femme au foyer met sur pied un véritable plan d’évasion pour toute sa famille. Dans ce cauchemar domestique sous forme de conte moral, on trouve deux compositeurs classiques (Mozart et Beethoven), des gloires de l’ère du swing (Gene Krupa, Benny Goodman, Glenn Miller et Artie Shaw) et un chanteur (Eddie Kantor). Dans le texte apparaissent des pieces pour big band (“One O’clock Jump”, “String of Pearls”) et une chanson (“That’s the Kind of Baby for Me”). La musique est aussi présente dans les souvenirs qu’échangent les personnages au sujet des feuilletons radiophoniques des années trente (“Bobby Benson,” “Little Orphan Annie,” “Jack Armstrong,” “The Shadow” et “The Green Hornet,” qui ne se qualifie pas pour figurer sur la liste des personnages). Bien qu’il n’y ait aucune référence à l...
Bilingual blog on music and literature. We review the presence of music in fiction.